Soundtrack Reproduction Audio description Description :  Cette œuvre est une immersion dans le jeu vibrant de l’existence, là où la matière se fait énergie, et l’énergie, vibration pure. Le rouge profond, ancré dans la force tellurique du chakra Mūlādhāra, n’est pas seulement racine : il devient l’ouverture d’une scène, le rideau flamboyant d’un théâtre intérieur où se joue la mémoire incarnée. Ce rouge n’est jamais uniforme. Strié, griffé, traversé de veines noires, vertes et blanches, il révèle les multiples couches du jeu cosmique. Chaque cicatrice chromatique n’est pas seulement une blessure, mais une trace de la danse infinie : le passage d’une mémoire, l’écho d’un récit karmique, une voix ancienne se dissolvant dans le présent. Les formes semi-figuratives évoquent un torse, un ventre, un cœur battant : autant de masques de la grande pièce universelle. Le tableau ne reflète pas un visage mais les coulisses du corps subtil, où les…

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Soundtrack Reproduction Audio description Description :  Ce diptyque peint sur toile à l’acrylique est inspiré du chapitre du livre “La vie divine” de Sri Aurobindo Ghose qui traite de la connaissance et l’ignorance. En philosophie hindoue, notamment dans l’Advaita Vedānta, l’ignorance (avidyā) et la connaissance (vidyā) occupent une place centrale. L’ignorance est perçue comme la méconnaissance de la véritable nature de la réalité. Elle se manifeste par l’attachement au monde matériel et à l’ego, qui sont considérés comme illusoires (Maya). Sous l’influence de avidyā l’individu croit être séparé de l’universel, ce qui engendre la souffrance et le cycle des renaissances (Samsara). La connaissance, en revanche, est l’état de réalisation spirituelle où l’on perçoit l’unité fondamentale de l’âme individuelle (Atman) et de l’absolu (Brahman). Cette connaissance n’est pas purement intellectuelle mais intuitive et transformative. Les pratiques comme la méditation, le discernement (Viveka), et le renoncement permettent d’y accéder. Ainsi, surmonter l’ignorance…

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Soundtrack Audio description Reproduction Description : Akasha (l’Éther en sanskrit) est une peinture qui explore le mystère de l’élément le plus subtil : cet espace invisible, illimité, d’où surgissent toutes les formes. La toile met en scène sa matérialisation, lorsque le ciel condense son immensité en eau, donnant corps à ce qui d’ordinaire échappe au regard. Le ciel, en bleu profond, incarne directement l’ākāśa. Il est l’espace originel, le champ infini où tout existe et où tout retourne, image de la conscience illimitée qui accueille sans jamais se réduire à une forme. Dans la contemplation, il inspire silence, ouverture et transcendance, rappelant que l’esprit humain participe lui aussi à cet horizon infini. De ce ciel naît l’eau, manifestation tangible de l’éther. Elle est mouvement, flux et transformation perpétuelle. Elle symbolise la vie et la purification, mais aussi la dimension cyclique de l’existence, le samsāra, où tout s’écoule et se renouvelle. Reliée…

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Soundtrack Reproduction Audio description Description :  Dans cette composition aux strates multiples, les forces telluriques et spirituelles semblent s’affronter et s’entrelacer, mais leur chaos n’est qu’apparent : derrière ce mouvement, une présence silencieuse demeure. Le tableau suggère le cheminement de l’énergie vitale qui traverse les plans du corps et de l’âme pour s’approcher de l’Ātman, la conscience ultime, immuable au cœur du flux. Les touches de rouge, éclatées comme des éclairs de désir et de passion, représentent les forces vitales qui animent l’existence. Les stries noires, tranchantes, semblent tantôt canaliser, tantôt contraindre ce feu intérieur, comme si les tensions mêmes devenaient le passage obligé vers la lumière. Ce mouvement chaotique n’est pas une perte : il devient l’itinéraire vers la vérité de l’être. Les couches sombres, épaisses, figurent les voiles du mental et les empreintes karmiques qui recouvrent la conscience pure. Pourtant, des éclats plus clairs jaillissent, trouant l’obscurité de…

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Soundtrack Reproduction Audio description Description : Ce tableau, fait de noir velouté et de lumière blanche effilée, incarne le mystère sacré de la grâce descendante, ce moment rare et bouleversant où l’énergie divine pénètre l’être, non par la volonté mais par la préparation silencieuse du cœur. Le fond noir représente l’ignorance primordiale (avidyā), la densité de l’ego, du mental et des illusions qui enveloppent la conscience humaine. Ce n’est pas un noir vide, mais un noir matriciel, un espace intérieur prêt à être fécondé. Le noir est ce qui est stable, réceptif, le socle où la préparation intérieure a eu lieu par le silence, le renoncement, la méditation ou le souffle. Au centre, une lumière fine, verticale, presque translucide descend. C’est l’énergie divine, dans sa forme la plus subtile, non flamboyante, mais pure, silencieuse, verticale comme une goutte d’éveil. L’énèrgie ne monte pas comme la Kundalinī habituelle, mais descend :…

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