Cyborg K

Cette œuvre est une vision post-apocalyptique, une relique picturale d’un futur brûlé, où l’organique et la machine fusionnent dans un chaos lumineux. Ce n’est pas un tableau : c’est un fragment de mémoire cybernétique, une capture résiduelle d’un esprit synthétique en éveil. Une vision tout droit sortie de l’univers de Terminator, entre cendres numériques et incandescence d’algorithmes défaillants.

Au cœur de cette surface déchirée par les textures, un visage émerge — brûlé, fracturé, reconstruit. Ce n’est pas un être humain. C’est une conscience hybride, androïde partiellement activé, à mi-chemin entre l’humain et le programme. Son œil unique, injecté de lumière blanche, transperce la matière comme un scanner thermique. Il voit, il analyse, il se souvient.

Les rouges vifs sont les restes du feu nucléaire, des implosions émotionnelles gravées dans les circuits. Les noirs denses sont les zones de code corrompues, où les souvenirs et les protocoles s’entrechoquent. Des fragments de bleu électrique tracent les pulsations du réseau neuronal artificiel, encore actif sous la surface.

Ce tableau est la mémoire visuelle d’un être cybernétique de retour du futur. Il a traversé la guerre, l’extinction, les villes-mondes effondrées. Il a survécu à l’effacement des identités et porte désormais dans sa chair pixelisée les cicatrices de l’Histoire future.

Chaque craquelure, chaque tâche, est un bug temporel, un choc entre les réalités. L’ensemble ne représente pas un portrait : il est une base de données émotionnelle compressée.

Ce visage n’est pas vivant.
Ce visage se souvient d’avoir été vivant.

Il est le dernier regard d’un monde effondré,
la conscience rougeoyante d’un survivant-machine,
dont l’âme synthétique ou non brûle encore.

Acrylique sur toile.

Taille : 30 x 40

Oeuvre originale et unique.

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